Benoit en route pour la Pointe de la Réchasse (2008) |
Frédéric, sommet de l'Aiguille du Tour Noir en 1985 |
Michel en 1965 |
Sans vouloir paraphraser Frison Roche, le Retour à la Montagne est le point commun de notre histoire. Michel nous a montré le chemin. Jeune, il effectua de nombreuses acsensions dans les Alpes, dont l'apogée fut la face ouest de l'Aiguille des Grands Charmoz.
Sa responsabilité de père de famille l'a ensuite éloigné de l'alpinisme pendant de nombreuses années, se recentrant essentiellement vers la randonnée.
Les randonnées ont donc ponctué les vacances de ses enfants (Frédéric, Céline et Nicolas), sans abus, juste la bonne dose pour apporter la connaissance de la montagne et pour donner le goût de l'effort et du but à atteindre.
Mais au fil des années, ses enfants ont eu la volonté de monter plus vite, plus haut, alors l'alpinisme est revenu au programme. C'est Frédéric, l'aîné des enfants qui fut la première étincelle: "papa, je veux faire le Mont Blanc!".
Père et fils ont donc réalisé quelques belles courses en montagne comme: les Dômes de Miage (du temps de la petite cabane des Conscrits remplacée aujourd'hui par un magnifique refuge), l'Aiguille du Tour Noir par le couloir en Y et, en apothéose, le Mont Blanc par le Mont Blanc du Tacul et le Mont Maudit.
Cette ascension mérite un petit commentaire: elle a été réalisée en 1986 (200 ans après Pacard et Balmat), à l'époque où le refuge des Cosmiques était hors service suite à un incendie; nous avons donc réalisé cette ascension en prenant la première benne de l'Aiguille du Midi. Nous avons attaqué l'arête de l'Aiguille du Midi à 6h45 et avons atteint le sommet du Mont Blanc vers 13h après avoir fait la trace dans l'ascension du Mont Maudit en raison de grosses chutes de neige les jours précédents.
Nous ne nous sommes pas attardés au sommet car nous avions pour objectif de récupérer la dernière benne au Plan de l'Aiguille; la descente par le refuge des Grands Mulets fut donc faite au pas de course, en déjouant les pièges d'un glacier des Bossons particulièrement ouvert. Ce fut 11 heures 30 d'effort intense, mais quel souvenir!
16 ans plus tard, c'est avec Nicolas que l'histoire s'est répétée, avec à nouveau une belle ascension du toit de l'Europe en finale, moins précipitée qu'en 1986 car le nouveau refuge des Cosmiques a permis de démarrer l'ascension à 2h30.
Depuis 2006, c'est avec la troisième génération que l'histoire s'écrit. Benoit, randonnant avec parents et grand père depuis des années, les suit maintenant de plus en plus haut et en redemande!
Alors, retournons à la Montagne!
Sa responsabilité de père de famille l'a ensuite éloigné de l'alpinisme pendant de nombreuses années, se recentrant essentiellement vers la randonnée.
Les randonnées ont donc ponctué les vacances de ses enfants (Frédéric, Céline et Nicolas), sans abus, juste la bonne dose pour apporter la connaissance de la montagne et pour donner le goût de l'effort et du but à atteindre.
Mais au fil des années, ses enfants ont eu la volonté de monter plus vite, plus haut, alors l'alpinisme est revenu au programme. C'est Frédéric, l'aîné des enfants qui fut la première étincelle: "papa, je veux faire le Mont Blanc!".
Père et fils ont donc réalisé quelques belles courses en montagne comme: les Dômes de Miage (du temps de la petite cabane des Conscrits remplacée aujourd'hui par un magnifique refuge), l'Aiguille du Tour Noir par le couloir en Y et, en apothéose, le Mont Blanc par le Mont Blanc du Tacul et le Mont Maudit.
Cette ascension mérite un petit commentaire: elle a été réalisée en 1986 (200 ans après Pacard et Balmat), à l'époque où le refuge des Cosmiques était hors service suite à un incendie; nous avons donc réalisé cette ascension en prenant la première benne de l'Aiguille du Midi. Nous avons attaqué l'arête de l'Aiguille du Midi à 6h45 et avons atteint le sommet du Mont Blanc vers 13h après avoir fait la trace dans l'ascension du Mont Maudit en raison de grosses chutes de neige les jours précédents.
Nous ne nous sommes pas attardés au sommet car nous avions pour objectif de récupérer la dernière benne au Plan de l'Aiguille; la descente par le refuge des Grands Mulets fut donc faite au pas de course, en déjouant les pièges d'un glacier des Bossons particulièrement ouvert. Ce fut 11 heures 30 d'effort intense, mais quel souvenir!
16 ans plus tard, c'est avec Nicolas que l'histoire s'est répétée, avec à nouveau une belle ascension du toit de l'Europe en finale, moins précipitée qu'en 1986 car le nouveau refuge des Cosmiques a permis de démarrer l'ascension à 2h30.
Depuis 2006, c'est avec la troisième génération que l'histoire s'écrit. Benoit, randonnant avec parents et grand père depuis des années, les suit maintenant de plus en plus haut et en redemande!
Alors, retournons à la Montagne!
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